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LA DOT AFRICAINE POUR LES NULS

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Vous avez trouvé une femme formidable qui comble votre vie et vous avez décidé de vous marier? Félicitations! 

Votre partenaire est africaine?  Avec votre projet de mariage vous allez découvrir une des traditions africaines dans le mariage: LA DOT.

La dot est une institution importante et incontournable dans la célébration du mariage au sein de nos sociétés africaines et mérite toute notre considération.

Si le mariage a toujours entrainé le versement d’une dot en Afrique, il est bon de préciser le sens de cette tradition, double, selon qu’il est mis dans la bouche de l’occident ou dans celle de l’Afrique.

En occident, la dot est constituée des biens que l’épouse apporte au mariage, bien qu’ils lui appartiennent en propre.

En Afrique, la dot est l’ensemble de biens que le mari doit céder à sa belle famille pour rentrer dans ses droits matrimoniaux.

Ces biens peuvent être de nature différente selon qu’un peuple est agriculteur, guerrier, chasseur ou de lignée royale…

Ce qui est commun à tous ces biens qui constituent la dot, c’est la valeur qu’ils symbolisent et non leur utilité, car généralement ils sont conservés comme témoignage, preuve juridique du mariage ou encore comme instrument dotal pour se procurer une femme auprès d’une autre famille.

Beaucoup définissent souvent la dot comme les biens que cèdent l’époux à la famille de la mariée pour compenser la perte subie par celle-ci. Je voudrais simplement souligner que par mot «perte», on ne désigne pas la perte économique comme si les biens et l’argent versés pouvaient remplacer un être humain. Par perte, nos ancêtres désignent la perte d’une femme du clan, parce que celle-ci est d’abord vue sous l’angle potentiel de reproductrice, c’est par elle que passe la pérennité de la descendance, donc la survie du clan.

Ainsi la dot perçue pour une jeune femme d’une famille, peut servir à en épouser une autre, qui par sa fécondité va la remplacer et continuer à pérenniser la lignée d’un clan.

Certains vont jusqu’à réduire la dot au prix d’achat ou de vente d’une femme ce qui est une aberration!  C’est la preuve d’une grande ignorance. Une certaine connaissance de la culture africaine permet de percevoir toute la sagesse et la valeur juridique de cette institution millénaire encore enracinée en Afrique.

En effet, personne, même aujourd’hui avec les dérives que nous connaissons, ne réduira la dot au concept d’achat d’une femme.

Car qui dit achat, dit acquisition pure et simple, donc propriété. Un objet acquis peut être échangé, vendu, détruit, or le mari n’a sur sa femme aucun de ces pouvoirs. La propriété de la femme ne  passe pas du clan de la femme à celui du mari. La femme est toujours membre de son propre clan.

Beaucoup veulent donner à la dot une valeur économique en place et lieu de sa valeur juridique.

Se représenter le versement de la dot comme l’achat d’une femme est une de ces idées simplistes et injurieuses comme il en traine tant dans le monde occidental sur les traditions africaines.

Notons que la dot ne résume pas à elle seule le mariage africain mais en fait partie. Elle est l’une des étapes dans le processus du mariage coutumier. Celui-ci n’est pas un contrat conclu en une seule fois pour toutes, mais un processus dynamique dont le 1er stade est constitué par les fiançailles et ensuite la dot, qui est le gage de cette alliance qui va suivre.

Les fiançailles ont une double signification. Elles sont d’abord le consentement implicite des 2 futurs époux d’annoncer leur projet de mariage aux familles. Elles sont ensuite l’acte qui donne lieu à l’accord officiel ayant pour effet de réserver la fille au garçon venu la demander en mariage et le garçon à la fille ayant consentie à cette demande. Cet acte officiel est appelé «présentation» puisque c’est la rencontre officielle des deux familles, ou encore «kanga lupangu» en lingala (une des langues nationales de la République Démocratique du Congo) pour signifier que la porte est fermée aux autres prétendants.

Ainsi le mariage africain procède par étapes et comporte à chaque étape des rites et des actions symboliques.

Comme le mariage civil lie les époux à l’Etat et le mariage religieux à l’Eglise, le mariage coutumier est d’abord une alliance entre deux familles pour assurer la perpétuation du lignage par l’intermédiaire des 2 conjoints consentants et conscients de leur rôle de délégués.

En effet, en Afrique, la personne humaine (Muntu) n’est pas un être isolé mais un être en relation permanente avec les membres vivants et morts de sa famille, et avec Nzambi (Dieu) par le canal des ancêtres. le Muntu est essentiellement membre et non morceau qui se définit comme descendant de tel ou tel lignage. Loin de se dissoudre dans cette communauté et d’être absorbée par elle, il est membre et est perçu comme tel. Il est le relais de la vie, du flux vital de Nzambi et des ancêtres dont elle doit assurer la transmission en faisant aboutir la vie.

Dès lors, se marier est un acte qui ne peut être posé à la légère car les époux sont sur le point d’exercer, au nom de tous et avec leur participation, un acte sacré, un vrai ministère de la vie pour l’avenir de la lignée.

Ainsi il est impensable de séparer la dimension personnelle et la dimension familiale, communautaire dans le mariage africain.

Le oui conjugal africain ne lie pas seulement l’homme et la femme qui l’émettent, il lie  l’homme à la femme et à la famille de la femme, et la femme au mari et à la famille du mari.

La dot est donc le gage de l’alliance conclu entre 2 familles qui se mobilisent de part et d’autre, pour donner toute leur bénédiction aux époux, à leur amour, à la paix et à  la sécurité, une alliance qui fait tomber les barrières entre lignages et dont la solidarité subsiste longtemps après, même après l’échec du mariage ou la mort de l’un des deux époux.

Nous devons reconnaitre que le passage de la dot coutumière composée de biens matériels à sa contre-valeur en monnaie a conduit à des abus qu’il faut absolument combattre étant donné son importance dans le mariage coutumier.

Conscient du danger que font courir cette noble institution des parents cupides qui la transforment en opération commerciale, beaucoup en demandent carrément l’abolition car beaucoup de femmes en subissent des méfaits terribles.

Mais je pense pour ma part que nos traditions africaines méritent d’être évangélisées, que nous avons plus besoin d’éducation sur la dote que de dire simplement non à cette tradition, nous devons lutter pour lui redonner sa vraie valeur afin qu’elle ne soit plus considérée comme une occasion de profit mais essayer de la remettre dans son contexte traditionnel comme la pratiquaient nos ancêtres, comme un vrai échange qui donne beaucoup de chaleur affective et cultive la générosité et la solidarité.

J’irai même plus loin, pour limiter les dérives, je serai d’avis que nos Etats Africains légifèrent là dessus pour empêcher les familles d’en faire un commerce et forcer leurs filles à des unions sans amour où elles sont maltraitées parce que le montant de la dot consentie était exagérément élevée ce qui donne au mari et sa famille le sentiment d’user d’un objet acheté à prix fort.

Car pour survivre comme identité et échapper à la dissolution culturelle complète, il faut que l’Afrique arrive à moderniser elle-même ces traditions. Car toute société produit sa propre culture par rapport aux questions qui se posent à ses membres, et ce sont les réponses à ces questions qui se transforment en traditions.

*Robes en pagne par Kamisha Mode

*Ensembles bazin par WereWere Bazin

*Photos par Osiphotos

 

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Categories: BOMOTO (Lifestyle), LIBALA (Wedding)
Tags: kamisha mode, la dot, la dot africaine, mariage traditionnel africain, were were bazin
  • Kimi DHUAMA

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